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Pendant ce temps, à l'aérodrome. Tac Dico regarde les voyageurs descendre de l'avion. Soudain, un Zoulou sort de l'avion. Il mesure à peu près deux mètres sur un mètre. Il est habillé d'un slip en peau de léopard, emporte avec lui une terrible lance pointue et un gros poignard. Il attire l'attention de tous les voyageurs.

TAC DICO: Hep! Hep! M'Bongo! Psssit!

M'BONGO: Aaaah! Voilà toi! Salut.

TAC DICO: Salut! Ça boome ?

M'BONGO: Quoa ?

TAC DICO: Voyons, M'Bongo, ne marche pas ainsi sur les pieds des gens...

M'BONGO: A-t-on idée d'être aussi serré ? Dans mon pays, y en pas du monde comme ça.

TAC DICO: Ici, on est civilisé.

M'BONGO: Et moi, je suis pas civilisé ?

TAC DICO: Oui, bien sûr, mais...

M'BONGO: Qu'est-ce que c'est, ce costume que tu portes ?

TAC DICO: Mais... C'est le costume européen!

M'BONGO: Ah ?


Au même moment, à la gare.

DICK TACO: Comment vas-tu, cousin Alfredo ?

ALFREDO: Zé vais très bien.

DICK TACO: Le voyage s'est bien passé ?

ALFREDO: Natourellément

DICK TACO: Viens chez moi. J'habite avec un copain. Il est gentil, mais pas très astucieux.

ALFREDO: Zé vois.


Peu après.

DICK TACO: C'est ici. Tac Dico est là.

Il frappe à la porte. C'est M'Bongo qui ouvre.

M'BONGO: Ouarfff ?

DICK TACO: Ouah! Au secours! Il y a un cannibale chez moi!

TAC DICO: Hep! Dick! Reviens! C'est M'Bongo, un ami!

DICK TACO: Ah! C'est ton ami de Bazzarville? Quelle frousse! Tiens, je te présente Alfredo, mon cousin de Milan.

ALFREDO: Enzanté.

DICK TACO: Mais... il n'y a que trois lits et...

TAC DICO: Ne t'en fais pas, M'Bongo a déjà trouvé un lit au-dessous de l'évier.

DICK TACO: Drôle d'idée.

TAC DICO: Hep! M'Bongo, voilà mon collègue.




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